Ostéopathie: entre blâme et éloge!
Le progrès médical est aujourd’hui un sujet de discorde entre ceux prônant ses bienfaits et ceux mettant en avant ses limites.
C’est donc à la suite de cette division de la société que ma réflexion portait sur les intérêts et les limites du progrès médical. L’ostéopathie s’inscrit alors parfaitement dans cette problématique comme nous allons le voir.
En effet, même si on ne peut définir l’ostéopathie comme un progrès médical au sens le plus strict du terme, elle est cependant définie par l’OMS depuis 2010 qui parle de médecine ostéopathique. De plus, le bulletin officiel de la République française en donne également une définition. Par ailleurs, l’ostéopathie, comme la réflexion engagée sur le progrès médical, suscite un débat entre ceux- notamment dans le corps médical- qui contestent cette pratique : inefficacité voire dangerosité pour les patients (gestes mal pratiqués…). L’ostéopathie"contribue à remplir nos services de neurologie de dissections artérielles en tout genre et de lésions plexiques" selon de nombreux chirurgiens pour le cas des nourrissons. D’autres professionnels de la santé caractérisent même l’ostéopathie comme une "pratique complètement charlatanesque".
A l’inverse, les pro-ostéopathie mettent en avant son approche systémique qui prend en compte « les relations entre le corps, l’esprit, la raison, la santé et la maladie » (OMS).
L’ostéopathie est une approche globale de l’individu mettant en avant la tendance de l’organisme à s’auto guérir.
Autant dire que ces pratiques naturelles n’ont pas fini de diviser…
